Beyrouth, capitale de l’Occident

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH BEYROUTH! REGARDE  ENAK LA PLUS BELLE CITE DE L’UNIVERS!

Voilà ce qu’aurait dit Alix à Enak, s’il avait été Shams, et que moi j’avais été Enak, après cette journée fabuleuse à Gemmayzeh-Saïfi, et aussi qu’il avait été à Beyrouth. Et ceux qui ne connaissent pas Alix peuvent mettre la Traviata et ouvrir le gaz.

Beyrouth aujourd’hui a été notre capitale de la balade « girly »: rien n’a manqué : cupcakes légèrement écœurant chez Kitsch (concept store qui se la joue Rose Bakery/Le Loir dans la théière/Le Delicabar/… en mieux), Sarah’s bag et ses accessoires solidaires et hype, la Tabkha (the cantine), Cream–Sunflowers–Plum: des copies de Colette hallucinantes.

Plusieurs constats s’imposent à nous:

– Vendeuses ultra antipathiques = rien de différent

– Marques = souvent françaises, et imitations de petites marques françaises genre la French Factory et compagnie

– Fringues = du bloody beachwear partout

– Dominantes = Fluo

– Objets de désirs = multiples et variés

La hype s’est mondialisée, ou en tous cas importée à Beyrouth. Sarah’s bag fait figure d’exception. A Saïfi Village (sorte de Village Bercy peuplé de poulettes avachies, de mannequins qui s’ennuient, et de mamans voilées Chanel *attention rien à voir avec les abayas Chanel) : les petites marques américaines et européennes (les chewing gums « I’m Wasted », Bathroom Graffiti et tutti quanti) se sont réunies. Même la lomographie est de la partie! Pas trop dépaysées mais on s’est bien amusées.